Canadian flag waving in the wind next to an office building
Il n'est plus seulement question d'utiliser des algorithmes, il faut également en faire une utilisation éthique.

Nous arrivons à un point de non-retour, à une nouvelle ère industrielle, où la puissance de l'intelligence artificielle permettra de trouver des solutions, actuellement hors de notre portée, à des problèmes complexes. En augmentant l'intelligence humaine, l'IA nous fera entrer dans l'ère des transports connectés plus sécuritaires et écologiques, et nous entraînera dans un monde où nous pouvons guérir et même prévenir les maladies mortelles.

Même si certains craignent la vague imminente de changement technologique, nous avons décidé d'aller de l'avant, prêts à utiliser nos connaissances, notre énergie et nos valeurs afin de façonner l'IA en une force du bien. Nous sommes conscients de devoir adopter la tendance générale pour pouvoir orienter ces technologies vers un avenir meilleur. C'est notre responsabilité comme pionniers de l'apprentissage machine et d'ailleurs, c'est la seule chose à faire en tant que Canadien.

Un investissement sans précédent dans le secteur des TI de l'Ontario

Étant donné que le Canada a été le premier à adopter une stratégie nationale en matière d'intelligence artificielle, des villes dans l'ensemble du pays, dont Toronto, Waterloo et Ottawa, ont attiré une attention mondiale et d'importants investissements dans notre écosystème de l'IA. En effet, en septembre 2018 seulement, l'Ontario a reçu plus de 1 milliard de dollars en investissement dans le secteur de l'IA de géants de la technologie, dont Intel, Microsoft et Uber, alors que la création d'emplois en technologie à Toronto continue de croître plus rapidement que celle de la région de la baie de San Francisco et des villes de Seattle et Washington réunies.

Bien sûr, le maintient de sa position de chef de file en IA ne va pas de soi pour le Canada. Afin de continuer à être la force motrice qui façonne l'avenir avec l'IA, nous devons concentrer nos efforts pour en appuyer la commercialisation et la mise en œuvre. Selon Steve Holder, directeur de la stratégie nationale d'analyse et d'IA chez SAS, ce sera tout un défi. « La culture d'entreprise du Canada est un peu plus pragmatique et conservatrice lorsqu'il s'agit de nouvelles technologies », explique-t-il.

SAS, un chef de file en analytique d'affaires et en solutions d'intelligence artificielle a publié une recherche conjointe commandée par Forbes Insights, Accenture et Intel, et intitulée Critical Mass: Managing IA's unstoppable progress (en anglais seulement) (Masse critique : la gestion du progrès effréné de l'IA). Le sondage mené auprès de 305 dirigeants d'entreprise, pour la plupart des dirigeants principaux de l'information, des directeurs des techniques informatiques et des dirigeants principaux de l'analytique de grandes sociétés, a révélé que, en matière d'adoption de l'IA, les entreprises du Canada, dont seulement 31 % affirment avoir mis en œuvre l'IA avec succès, sont actuellement à la traîne par rapport à celles des neufs pays concurrents les plus près de son rang.

Mise à profit de l'occasion du Canada en matière d'IA

Bien que le rapport mette en lumière les défis à venir, des preuves convergent vers la possibilité pour le Canada de profiter de l'occasion qui lui est donnée en matière d'IA pour veiller à ce que les technologies soient utilisées de façon éthique dans le monde entier. Le sondage a révélé que 73 pour cent des entreprises canadiennes sont des chefs de file dans la création de comités d'éthique visant à examiner l'utilisation de l'IA, tandis que 67 pour cent d'entre elles offrent aux technologues une formation en éthique. Étant donné que la révolution de l'IA consiste à doter toute chose de capacités cognitives, peu de personnes minimiseraient l'importance de l'éthique dans le secteur de l'intelligence artificielle. C'est un domaine au sein duquel le Canada peut se démarquer.

« Le défi pour les entreprises qui adoptent l'IA est de faire en sorte que la transition s'effectue de manière responsable et éthique sans que les résultats en matière d'IA soient biaisés », affirme Cameron Dow, président de SAS Institute (Canada). C'est pourquoi SAS utilise plusieurs techniques d'interprétation pour aider les entreprises à comprendre les paramètres qui génèrent un résultat donné. « Nous voulons être une plateforme d'IA et d'analytique ouverte. Nous mettons l'accent sur l'ouverture, sur l'offre de choix et de contrôle dans notre système d'IA ainsi que sur l'établissement d'un système d'IA digne de confiance. « Il n'est plus seulement question d'utiliser des algorithmes, il faut également en faire une utilisation éthique. », ajoute M. Holder.

De son siège social à Toronto, SAS Canada peut également témoigner du statut du Canada en tant que centre mondial de l'IA, surtout lorsqu'il s'agit d'attirer et de perfectionner des talents hautement qualifiés, un élément essentiel du succès durable de tout écosystème d'IA. « Toronto est l'une des villes les plus instruites et diversifiées au monde. Son importante population instruite est dotée d'une expérience commerciale internationale ainsi que d'un réseau de partenaires d'affaires internationaux qui avantageront le Canada, qui cherche à devenir un chef de file en intelligence artificielle », déclare le président de SAS Canada.

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