Le bâtiment BMW à Munich, Allemagne

Par : Chris Begley, responsable des affaires économiques, Allemagne

Dans un mème populaire circulant pendant l’été, on affirmait à la blague que la COVID-19 avait fait bien plus pour la numérisation du monde des affaires que n’importe quel directeur de la technologie. Cette numérisation généralisée est tout à fait exacte sur un plan superficiel – nous sommes tous désormais de grands connaisseurs de Microsoft Teams et de Zoom, et « votre micro est fermé » a rythmé nos réunions de travail en 2020.

Cependant, il faudra encore beaucoup de travail pour que cette transition numérique dépasse le plan superficiel et que les industries traditionnelles s’engagent pleinement dans ce changement. Cette transition numérique est essentielle pour l’industrie automobile.

On dit que l’industrie automobile du futur reposera sur le numérique – et beaucoup d’entre nous seront d’accord pour dire que nous y sommes déjà. L’industrie automobile de 2021 est un terrain de jeu numérique où les technologies dépassent nos rêves les plus fous. Le 11 janvier, nous avons appris la fermeture d’usines automobiles en Amérique du Nord et en Europe parce qu’elles n’avaient pas assez de puces de silicium pour répondre à la demande. Vous pensez qu’on ne trouve du silicium qu’en Californie? Détrompez-vous. C’est désormais l’élément clé de la construction d’une voiture.

Les technologies de l’automobile sont un domaine dans lequel vous devez investir si vous voulez que votre entreprise industrielle du secteur s’épanouisse. Nous avons la chance que l’Ontario ait investi dans ce domaine et ait mis en place une infrastructure connectée, autonome, partagée et électrique (CASE), qui permet à notre industrie automobile de rester forte.

De ma résidence à Munich, je peux voir le siège social bien reconnaissable de BMW. C’est le symbole puissant des prouesses du pays dans le domaine de l’industrie automobile. Mon équipe et moi-même, dans notre fonction de représentation de l’Ontario en Allemagne et en Autriche, travaillons avec certains des plus grands noms du monde : BMW, Volkswagen, Schaeffler, AVL et des dizaines d’autres. Alors, lorsque nous affirmons que l’Ontario possède un des plus grands écosystèmes de technologie automobile au monde, ces géants savent si nous disons la vérité ou non. Ils peuvent comparer l’industrie des technologies de l’automobile de l’Ontario à celle de Munich, de Shanghai, de Barcelone ou de centaines d’autres endroits dans le monde qui disent la même chose.

Alors, comment pouvons-nous rester en pôle position de l’industrie des technologies de l’automobile?

  1. Tout d’abord, il faut savoir que pratiquement toutes les automobiles construites aujourd’hui contiennent des technologies fabriquées en Ontario, une gracieuseté de BlackBerry QNX. En Ontario, on observe une fusion unique entre l’économie manufacturière traditionnelle, cinq fabricants d’équipements d’origine et des centaines de fournisseurs qui produisent deux millions de voitures par année – et une économie technologique avec le deuxième plus grand écosystème d’Amérique du Nord, qui est aussi celui qui connaît la croissance la plus rapide.

  2. Notre industrie automobile est reliée par un corridor d’innovation qui s’étend d’Oshawa à Waterloo et au-delà. L’accès facile à nos centres automobiles par la route ou le train fait de l’Ontario un lieu propice à la collaboration. Par exemple, un employé d’une entreprise technologique du centre-ville de Toronto peut prendre les transports en commun pour se rendre à l’usine de production de Ford à Oakville, située à seulement 20 km de distance. Et comme cette usine est appelée à devenir l’un des épicentres de la production de véhicules électriques de Ford, les possibilités de croissance dans la province sont infinies. Ce croisement entre la fabrication et la technologie ne se produit pas dans des endroits comme la Silicon Valley ou Detroit.

  3. L’Ontario met en place une technologie automobile pour les quatre critères CASE. Au moment où j’écris cet article, le gouvernement a accordé un financement à l’entreprise en démarrage de mobilité partagée Joyride, l’une des nombreuses entreprises ontariennes qui étudient la façon dont nous pourrions intégrer le covoiturage dans la mobilité quotidienne. Hydrogenics, une autre entreprise ontarienne, a récemment été rachetée par Cummins. L’entreprise fournit des piles à combustible aux trains de service régulier et reçoit des commandes d’Allemagne, d’Autriche et d’Italie. La province fournit même les matières premières pour la révolution électrique grâce à First Cobalt qui construit une raffinerie de cobalt de 77 millions de dollars dans le nord de l’Ontario et à Li-Cycle qui assure le recyclage à l’échelle commerciale des batteries usagées, récupérant ainsi 95 % des matières premières des batteries aux ions de lithium.

  4. Enfin, l’Ontario est un véritable chef de file en matière de technologie et de production de véhicules autonomes. Aujourd’hui, toute administration qui prétend être une puissance automobile dispose d’une piste d’essai pour les véhicules autonomes. Mais le secteur des véhicules autonomes de l’Ontario est unique en son genre. La province abrite le Réseau d’innovation pour les véhicules autonomes (RIVA) et l’Area X.O., où l’on examine comment améliorer tous les aspects de la conduite autonome, de la cartographie 3D aux communications V2X, en passant par l’incubation des talents et la construction automobile. Cette remarquable cohésion de l’innovation technologique et de la production manufacturière a touché une corde sensible chez un fabricant d’équipement d’origine ou un fournisseur de premier rang et leur donne confiance dans le fait que l’Ontario est sur la bonne voie pour construire un écosystème automobile pour la prochaine décennie.

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