Trois opérateurs qui travaillent dans la salle blanche en portant des combinaisons pour salle blanche
Des opérateurs qui travaillent au Centre for Cell and Vector Production de CCRM, une installation conforme aux bonnes pratiques de fabrication (BPF)

L’excellence universitaire et les meilleures pratiques de fabrication de l’Ontario créent les conditions nécessaires pour produire un plus grand nombre de travailleurs expérimentés

Investir dans la biofabrication au début de la pandémie a été l’une des mesures qu’a prises le Canada pour s’assurer d’être prêt à affronter une autre pandémie.

Cependant, en raison de l’urgence d’accélérer la production en matière de biofabrication, il est devenu évident que le fossé se creusait entre l’augmentation de la capacité de fabrication et les personnes bien formées et qualifiées prêtes à faire le travail. En revanche, la demande de produits biothérapeutiques fabriqués au Canada et l’immense besoin d’employés hautement qualifiés étaient quant à eux bien présents.

L’Institut canadien de formation en thérapies avancées (CATTI)

La croissance rapide du secteur de la thérapie cellulaire et génique a inspiré l’idée de l’Institut canadien de formation en thérapies avancées (CATTI) (en anglais seulement). La volonté d’être prêt à faire face à une pandémie a intensifié les efforts.

L’institut, qui procure aux étudiants et aux employés la formation et les connaissances nécessaires pour travailler dans le cadre de bonnes pratiques de fabrication (BPF) et pour faire partie de la chaîne d’approvisionnement de la biofabrication, est une réponse aux centaines d’emplois créés en raison de l’investissement du Canada dans les sciences de la vie.

Deux employés de CCRM portant des combinaisons pour salle blanche qui marchent dans un couloir
Intérieur du Centre for Cell and Vector Production de CCRM

Le solide programme de formation en BPF du CATTI est le fruit d’un partenariat entre CCRM, un chef de file dans la mise au point, la fabrication et la commercialisation de technologies de médecine régénérative et de thérapies cellulaires et géniques, et CellCAN, un réseau axé sur la qualité, la sécurité et la faisabilité des thérapies cellulaires et géniques au Canada au moyen de pratiques de fabrication optimales.

En formant une nouvelle main-d’œuvre, le CATTI aidera à accélérer la production clinique de thérapies cellulaires et géniques en vue de leur mise sur le marché, où un plus grand nombre de patients pourront en bénéficier. La formation est actuellement offerte sous forme de programme d’apprentissage numérique et virtuel en ligne, mais des espaces de formation pratique sont en cours de construction à Hamilton et à Montréal, et des salles blanches existent déjà à l’installation de BPF de CCRM située dans la région du grand Toronto (RGT).

Avec un centre de formation comme celui-ci en place, la main-d’œuvre de l’Ontario sera mieux préparée à occuper les emplois disponibles dans un domaine en plein essor qui, à son tour, fera de l’Ontario le noyau de la capacité et de l’innovation en biofabrication au pays.

Entourés par l’excellence

Craig Hasilo, conseiller scientifique en chef, CATTI
Craig Hasilo, conseiller scientifique en chef, CATTI

CCRM et CellCAN sont liés à ce que le conseiller scientifique en chef de l’institut, Craig Hasilo, appelle les « pôles d’excellence », lesquels fournissent les connaissances et la maîtrise nécessaires pour amener ce niveau de formation dans le secteur de la biofabrication. Le CATTI travaille avec des universités et des collèges comme l’Université de Toronto, l’Université McMaster, l’Université Western et le Collège Mohawk, tous reconnus pour leurs solides programmes en STIM.

« Nous avons travaillé en étroite collaboration avec les représentants de l’industrie et des universités, et nous comprenons leurs besoins, affirme Michael May, président et chef de la direction de CCRM. Ensemble, CCRM et CellCAN comptent 17 années d’expérience dans le domaine de la médecine régénérative. »

« Le Canada se distingue par l’excellence de ses universitaires et de ses stagiaires », souligne M. Hasilo. Cependant, cela peut prendre de huit à seize mois pour qu’un stagiaire atteigne le niveau de compétence approprié pour travailler dans une installation de BPF. Le parcours d’apprentissage de 20 heures du CATTI remplace jusqu’à quatre mois de la formation dont les stagiaires auraient besoin une fois sur place. « Nous voyons le CATTI comme une évolution, explique M. Hasilo. Il s’agit du système d’éducation qui s’adapte aux besoins de la fabrication. »

L’Ontario en tant que carrefour d’innovation en sciences de la vie

L’Ontario a une riche histoire d’innovation en sciences de la vie. Par exemple, les cellules souches ont été définies pour la première fois par des chercheurs de l’Université de Toronto dans les années 1960. Une telle fondation, jumelée à l’investissement du gouvernement, fait de l’Ontario l’endroit idéal pour pousser encore plus loin le domaine.

Michael May, président et chef de la direction, CCRM
Michael May, président et chef de la direction, CCRM

« Il y a 160 chercheurs en médecine régénérative dans la région du grand Toronto seulement, indique M. May. Le secteur de la biotechnologie de Toronto se classe au quatrième rang en Amérique du Nord, et l’Ontario est un chef de file mondial dans la mise au point de produits et de thérapies à base de cellules souches. »

Outre le soutien universitaire et le soutien en fabrication accessibles dans la province, l’Ontario offre ce dont tous les grands innovateurs ont besoin : l’espace pour faire ce qu’ils font de mieux et l’infrastructure nécessaire pour partager leurs découvertes avec le monde entier.

« L’espace n’est pas une limite [en Ontario], affirme M. Hasilo. Nous avons des liens avec des centres d’excellence au Canada, aux États-Unis et à l’étranger et avec les aéroports internationaux, et nous avons la logistique en place pour relier nos villes. » Il aime également souligner que ce type de mise à l’échelle a déjà réussi dans le secteur automobile.

« Nous voulons voir cela pour notre secteur, indique-t-il. Il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas être au même niveau que l’automobile et l’aérospatiale. »

Faire preuve de leadership mondial

Comme le CATTI est soutenu par deux centres d’excellence canadiens bien établis, il dispose selon M. May d’un réseau international après duquel il est possible d’obtenir des conseils et une connectivité. La formation du CATTI est déjà qualifiée au Royaume-Uni pour le réseau Cell and Gene Therapy Catapult.

Obtenir une formation auprès des meilleurs relativement à la réglementation et aux meilleures pratiques dans le domaine de la biofabrication permet également de s’assurer que ce qui est produit au Canada est utile à l’échelle mondiale. « Nombre des réglementations sont similaires, explique M. Hasilo. Elles se ressemblent d’une à l’autre, de sorte que les produits fabriqués en vertu de réglementations harmonisées peuvent avoir des applications mondiales. »

Avec un besoin accru de biothérapies comme les vaccins à ARNm, la biofabrication sécuritaire et rapide peut littéralement sauver des vies. « Le monde voit ce que le Canada et l’Ontario peuvent faire », affirme M. Hasilo. Une fois qu’il y aura assez de gens formés pour doter en personnel les nouveaux investissements ambitieux de l’Ontario – ce que M. Hasilo estime à plus de 2 000 nouveaux emplois en biofabrication au Canada au cours des prochaines années – la province sera aux premiers rangs de la préparation biomédicale.

« L’Ontario a désormais une capacité de biofabrication, souligne M. May, mais le CATTI va nous préparer pour ce que l’avenir nous réserve. »

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