Transformer les activités des négociateurs de dérivés avec Riskfuel

Un écosystème de technologie financière dynamique et un plein soutien gouvernemental ne sont que deux des raisons pour lesquelles Riskfuel a choisi d’installer sa société révolutionnaire à Toronto.

Une petite entreprise de technologie financière de Toronto a résolu un important problème auquel les banques du monde entier sont confrontées depuis des décennies : comment évaluer avec précision leurs vastes et complexes portefeuilles de produits dérivés ainsi que gérer les risques associés.

Riskfuel transforme la façon dont les ajustements d’évaluation sont effectués.

Jusqu’à aujourd’hui, l’évaluation était effectuée à l’aide de modèles financiers lents et coûteux qui fournissaient des renseignements déjà désuets au moment où les négociateurs les recevaient, renseignements qui devenaient encore plus désuets au fil de la journée.

Grâce à sa technologie d’intelligence artificielle (IA) révolutionnaire, Riskfuel accélère ces modèles, avec prudence, d’un million de fois, de sorte que ce qui prenait autrefois une nuit complète peut maintenant être réalisé en quelques secondes seulement.

Pour les banques, les avantages sont évidents : une précision accrue, une réduction importante des coûts d’exploitation (pensez à un serveur qui fonctionne pendant plusieurs minutes au lieu de milliers fonctionnant pendant des heures), une empreinte environnementale nettement plus faible et de nouvelles occasions d’affaires.

Comment Riskfuel a-t-elle accompli ce qu’aucune autre entreprise n’a pu faire?

Tout se résume à la bonne personne au bon moment et au bon endroit.

Ryan Ferguson, cofondateur et directeur général de Riskfuel, occupait un poste de négociateur de produits dérivés depuis 15 ans à la Banque Scotia à Toronto lorsqu’il a eu une conversation avec un collègue sur la manière de s’attaquer aux modèles d’un système d’ajustement de la valeur X (XVA).

Cette conversation a fait resurgir des souvenirs chez M. Ferguson : son mémoire de maîtrise sur une application des réseaux neuronaux. Il s’est alors rendu compte qu’il détenait une solution potentielle au problème des modèles lents.

M. Ferguson a rencontré sa future épouse, Marian, alors qu’ils étudiaient tous deux en génie à l’Université de Waterloo. Ensemble, ils caressaient le rêve de démarrer leur propre entreprise. Cette solution à un vieux problème d’ajustement XVA était l’occasion parfaite pour le couple de se lancer dans l’aventure de ses rêves. C’est donc en 2019 que Riskfuel est née.

Bien que l’entreprise puisse faire valoir le succès de petits essais, il a été difficile au début de convaincre les banques. « Il y a beaucoup d’étapes à franchir », affirme Marian Ferguson, agente principale de l’administration de l’entreprise.

La Banque Scotia, suivie de près par la Banque de Montréal (BMO), a donné une chance à la jeune entreprise. Grâce à elles, Riskfuel est maintenant en activité.

Depuis, l’entreprise a gagné des clients en Amérique du Nord, en Europe et en Asie, et a reçu de nombreux prix. Le dernier prix en date est celui de la meilleure utilisation de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle lors de la remise de prix Risk Markets Technology Awards de 2023, qui récompense les réalisations les plus remarquables en matière de technologies de risque du marché, de négociation et de risque d’investissement.

Les universités de Toronto et de Waterloo offrent un soutien complet aux entreprises de technologie financière

Marian Ferguson considère que l’emplacement de l’entreprise à Toronto est un facteur essentiel de son succès.

« Toronto nous donne accès à tout ce dont nous avons besoin, à commencer par le talent en haute technologie, affirme-t-elle. Grâce à notre proximité avec les universités de Toronto et de Waterloo, qui sont toutes deux réputées pour l’excellence de leurs facultés de génie, nous n’avons aucun mal à trouver et maintenir en poste de brillants ingénieurs en IA, en informatique et en finances. »

Elle ajoute que « l’Université de Waterloo offre un programme coopératif » dont l’entreprise se sert pour évaluer les candidats potentiels. Le crédit d’impôt de l’Ontario pour l’éducation coopérative aide à compenser les coûts.

Les universités de Toronto et de Waterloo sont également un carrefour mondial de technologie financière, soit l’un des plus importants en Amérique du Nord. Il accueille le siège canadien de plus de la moitié des 10 plus importantes banques au monde par capitalisation boursière, ce qui en fait un lieu idéal pour une entreprise comme Riskfuel.

En tant qu’entreprise très axée sur la recherche et le développement (R.-D.), Riskfuel profite également de son emplacement à Toronto.

« Nous faisons continuellement de la R.-D., explique M^me Ferguson. C’est la méthode à employer pour garder une longueur d’avance sur les autres. Nous utilisons les crédits d’impôt à l’investissement en RS&DE ainsi que le crédit d’impôt de l’Ontario pour la recherche-développement. Les économies que nous réalisons sont considérables. » Cet avantage permet à l’entreprise de réinvestir ses économies dans la R.-D.

Comme incitatif financier supplémentaire, Riskfuel a eu accès au programme Accélération de Mitacs, qui offre du financement aux étudiants diplômés et aux boursiers postdoctoraux ayant l’expertise spécialisée en recherche dont l’entreprise a besoin.

Enfin, M^me Ferguson souligne que le centre d’innovation MaRS (en anglais seulement) et l’incubateur d’entreprises DMZ (en anglais seulement) ont été une source de soutien dès le début. « Nous savions que nous tenions une idée gagnante, mais nous n’avions jamais géré d’entreprise auparavant. Ils nous ont fourni une aide essentielle pour les aspects commerciaux. Ils nous ont également fourni des conseils en matière de vente et de marketing et nous ont mis en relation avec des investisseurs et des clients potentiels. »

Après quatre ans d’activité, les dirigeants de Riskfuel sont enthousiastes à l’idée de ce qui les attend : l’obtention de nouveaux clients, l’amélioration du logiciel et l’exploitation du potentiel que les modèles rapides auront libéré.

Apprenez-en davantage sur le secteur croissant des technologies financières de l’Ontario.