Le développeur de jeux indépendant Drinkbox Studios joue pour gagner en Ontario

Drinkbox attribue son succès à la diversité et aux excellents talents dans le secteur de la technologie de Toronto, ainsi qu’au soutien du gouvernement.

L’un des plus importants développeurs de jeux indépendants du monde, Drinkbox, établi en Ontario, attribue son succès à une équipe multiculturelle des plus talentueuses et au soutien vigoureux et continu du gouvernement.

Quand Graham Smith, Chris Harvey et Ryan Maclean ont créé Drinkbox, en 2008, leur objectif était clair : créer des jeux de qualité supérieure auxquels ils joueraient et auxquels d’autres joueurs voudraient également jouer.

La suite leur a donné raison, puisqu’aujourd’hui, des millions de personnes dans le monde jouent aux jeux primés de cette entreprise de Toronto. Leur dernier opus, Nobody Saves the World, est sorti au début de l’année 2022 sur plusieurs plateformes, et selon Graham Smith, ce jeu de rôle (RPG) d’action « connaît un très grand succès. C’est notre meilleur produit à ce jour. »

Et les critiques sont d’accord avec lui. Le magazine Switch Player qualifie le jeu de « petit RPG d’action excentrique et engageant […] qui offre des commandes fluides, des graphismes et des sons impressionnants et de nombreuses options de personnalisation. » Nintendo affirme qu’il s’agit d’une « expérience variée et attrayante qui déborde de qualité à chaque tournant. »

Ce sont des critiques comme celles-là qui ont propulsé Drinkbox parmi les meilleurs développeurs de jeux indépendants du monde en matière de succès critique.

Des talents inégalés

Avec 8 700 travailleurs dans le secteur des médias numériques interactifs, l’Ontario offre une main-d’œuvre hautement qualifiée de professionnels de l’animation, de la conception, du développement de jeux vidéo et des effets visuels.

Et selon Graham Smith, ce sont les talents supérieurs de l’entreprise qui expliquent son succès. « On a une équipe éclectique et brillante, passionnée par la création de jeux, dit-il. Beaucoup d’entre eux viennent d’autres pays – du Mexique, du Brésil, du Sri Lanka, de la Russie, de la Chine, de la Guyane – et non seulement ils sont extrêmement talentueux, mais leurs origines multiculturelles nous donnent un avantage supplémentaire pour créer des jeux pour la communauté mondiale. »

Quel que soit l’endroit où ils sont nés, la plupart des artistes, concepteurs, animateurs-graphistes et programmeurs de Drinkbox sont des diplômés des collèges et universités renommés de l’Ontario qui ont été attirés par l’entreprise parce qu’elle offrait un travail stimulant et créatif et une culture de studio positive, tout en leur permettant de vivre dans l’une des villes les plus multiculturelles du monde.

« Les gens se sentent bienvenus et chez eux à Toronto, déclare Graham Smith. Ils veulent y rester. » Et le gouvernement facilite les choses avec des programmes fédéraux et provinciaux tels que la Stratégie en matière de compétences mondiales, qui aident à attirer les meilleurs talents internationaux en Ontario.

L’Ontario s’engage à développer l’industrie du jeu vidéo

Graham Smith ajoute rapidement que Drinkbox a également bénéficié d’un soutien continu du gouvernement, soutien qui a commencé avant même que l’entreprise ne produise son premier jeu.

« Le premier programme dont on a profité était le Fonds d’Ontario Créatif pour l’exportation, et c’était en 2008, explique-t-il. C’est un fonds qui aide des entreprises comme la nôtre à percer sur les marchés internationaux en nous permettant de nous présenter lors d’importantes activités sectorielles. Cette année-là, on est allé à une conférence sur les jeux à Paris, à laquelle participaient tous les grands acteurs de l’industrie. On a montré une démo de notre jeu et établi de nombreux contacts. Et on a finalement signé un accord avec Sony pour notre premier jeu, About a Blob,. »

Et comme le gouvernement de l’Ontario a identifié très tôt le secteur des médias numériques interactifs comme un secteur en plein essor, le soutien ne s’est pas arrêté là – et ne s’arrête toujours pas là.

Drinkbox a régulièrement recours au Fonds pour les produits multimédias interactifs numériques, qui comporte deux volets de financement : le volet Définition du concept, qui finance jusqu’à 50 % des dépenses ontariennes jusqu’à un maximum de 50 000 $ par projet, et le volet Production, qui finance jusqu’à 50 % des dépenses admissibles jusqu’à un maximum de 300 000 $.

Il y a aussi le crédit d’impôt de l’Ontario pour les produits multimédias interactifs numériques, qui offre un remboursement d’impôt de 40 % des dépenses de main-d’œuvre et une partie des dépenses de commercialisation et de distribution des jeux créés en Ontario. De plus, des crédits d’impôt pour la R-D permettent de réduire le coût de chaque tranche de 100 $ dépensé en R-D à un coût allant de 61 $ à 42 $.

En ce qui concerne le travail dans le secteur du jeu numérique en Ontario, « le soutien du gouvernement a joué un rôle important dans notre réussite », conclut Graham Smith.

De son côté, Drinkbox continue de produire des jeux toujours plus populaires et primés.

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